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Quelle médecine souhaitons-nous ?

par Sylvie Charbonneau
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médecine complémentaire

Avez-vous déjà été aidée par un traitement d’acupuncture? Par un traitement d’ostéopathie, ou de naturopathie?  

C’est mon cas, et je peux d’ailleurs dire que j’ai la chance d’avoir un beau réseau de praticiennes en médecine complémentaire, qui m’aide à m’occuper de ma santé.

Car ma santé, c’est avant tout mon affaire: je m’en occupe, je m’informe, je lis, je questionne, je suis parfois « fatiguante avec ça« , mais mon but est de faire des choix éclairés, quand vient le temps de me garder en santé… Ou quand vient le temps de retrouver une santé, qui s’était un peu égarée dans l’champs gauche.

Vous aussi, vous voyez aussi un-e praticien-ne en médecine complémentaire? 

On n’est pas les seules!

Au début des années 2000, un rapport de  l’Organisation mondiale de la santé  (OMS) nous a révélé que le nombre de personnes qui se sont tournées vers les médecines complémentaires ne cesse d’augmenter, et ce, dans tous les recoins de la planète.

Une médecine différente, en demande

Dans ce vaste rapport, on apprend que la proportion de personnes qui a eu recours au moins une fois, à une approche en médecine complémentaire, est de:

  • 48% en Australie
  • 31% en Belgique
  • 49% en France
  • 42% aux États Unis
  • et 70% au Canada (wow!)

Qu’on l’appelle médecine « traditionnelle », médecine « douce », « alternative »  ou « complémentaire », on la retrouve partout dans le monde et la demande pour ce type de médecine est en augmentation.

La Stratégie de l’OMS pour la médecine traditionnelle 2014-2023 nous dit d’ailleurs qu’il est essentiel de permettre:

… aux personnes qui recourent aux services de santé, d’avoir accès à une médecine traditionelle/médecine complémentaire qui soit sûre, respectueuse, efficiente par rapport aux coûts, et efficace.

Le rapport le dit clairement: Nous sommes plusieurs à avoir envie d’une autre médecine.

 

santé des femmes

Quelle serait « votre » médecine?

En 2016, le gouvernement du Québec, par l’entremise du Commissaire à la santé et au mieux-être, procédait à une consultation sur les soins et les services couverts par l’État.

Cette consultation publique nous a permis de nous prononcer sur ce qui nous préoccupe, quant au panier de services du gouvernement.

  • Que voulons-nous?
  • Une meilleur accès aux médecines complémentaires?  
  • Une médecine qui a plus d’écoute?  
  • Une relation médecin-patient de plus grande qualité ? 

Nous étions invitées à connaître nos préoccupations sur les soins de santé et sur le type de médecine qui nous tient à coeur, en répondant à un court questionnaire en ligne. 

J’ai complété ce questionnaire, en 2016. 

Ça m’avait pris 7 petites minutes: un brin de mon temps, pour partager mon opinion sur cette question, parce que je souhaite que nous ayons tous et toutes un meilleur accès aux soins de santé qui collent à nos besoins, nos préférences et nos valeurs. 

Ces questions me tiennent gros à coeur.

Mon blogue a été fondé en 2016, justement, et je l’ai créé pour servir de coin d’échange aux femmes qui veulent discuter de leur santé… et connaître aussi des approches complémentaires pour s’occuper de leur santé.

 

Des changements qui se font attendre…

Cinq ans plus tard, je suis allée voir ce qui advenait du rapport suivant cette consultation publique.

Ce rapport est, d’abord, bien difficile à trouver sur le site du gouvernement. Mais en fouillant un peu, on arrive à le retracer (curieuse? trouvez-le ici).

C’est particulier de parcourir ce rapport, au sortir d’une crise sanitaire comme celle que nous venons de traverser. Car ce que nous révèle la consultation publique en 2016 ressemble beaucoup à ce qu’on observe dans le réseau de la santé actuellement.      Les insatisfactions sont les mêmes. Les limites du réseau de la santé sont les mêmes.

Voici un extrait bien révélateur, qui figure parmi les (nombreuses) recommandations pour améliorer les choses, en matière de santé au Québec:

«Plusieurs demandent une véritable politique nationale de prévention, soutenue au plus haut niveau politique et bien financée, ce qui peut supposer une redistribution des budgets vers ce secteur.

De toutes les provinces canadiennes, le Québec est celle qui investit la plus faible part de ses dépenses en santé en promotion de la santé et du bien-être et en prévention.

Les citoyens voient dans la promotion de la santé et du bien-être un levier d’autonomisation des personnes pour leur permettre d’agir sur leur santé et leur bien-être.

Pour cela, toutefois, les gens doivent être bien informés afin de faire les meilleurs choix, d’être impliqués dans les décisions de soins et services les concernant et de mieux gérer eux-mêmes leurs maladies ou problèmes chroniques.»

médecine complémentaire intégrative Québec

En matière de médecine intégrative, les réflexions évoluent lentement au Québec.

Je crois qu’il y a des voix qui doivent se faire entendre un peu plus fort, sur la nécessité que les choses progressent, et qu’elles se discutent un peu plus ouvertement.

Il en va de notre santé, notre pouvoir, nos choix.

Le sujet vous plait? Jetez alors un oeil sur mon texte, qui parle de l’importance pour les femmes d’avoir les mains sur le volant, lorsqu’il est question de notre santé:

      Pourquoi devenir la Boss de sa santé ?

 

Sylvie image Tasse Sylvie


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